dimanche 25 mai 2014

35e Article : L’Alberta : Banff et ses lacs « joyaux des Rocheuses »

21 mai



Le printemps a été dévastateur pour cette belle région, comme  le démontre  les photos suivantes. Ici on a déployé une cohorte  d’employés municipaux pour remettre la route accessible aux nombreux usagers, ce qui occasionne une file indienne de plus de 5km de long. Tous doivent y mettre un brin de patiente pour accéder au parc national Banff.

Ce sont les sources thermales (sulfureuses) naturelles qui ont retenu l’attention internationale en 1885 et mené à la création du parc national Banff. Selon mes lectures le Canada aurait été le premier pays à se donner un réseau des parcs nationaux. Un jardin au centre ville  commémore l’endroit où est né ce réseau. Un must à inscrire sur notre liste à faire pendant notre séjour.


Une gentille préposée au centre d’information touristique nous piste sur les différents attraits de la ville et ses alentours. Avant de la laisser nous lui demandons si possible de photographier des Big Hornes (mouflon), dans leur état naturel? Sans surprise de sa part, elle nous indique  sur  plan, le chemin à suivre en montagne à 20 min. du centre ville de Banff, sans toutefois nous préciser les heures des représentations,  «Bonne chance».  La remercions et poursuivons notre promenade au centre-ville.
 Banff nous apparaît charmant avec un cachet européen comme certains centres de ski des Alpes. Très touristique mais pas du tout  encombré par ces touristes qui font  souvent  envahissants et facile à reconnaître, tout comme ces jolies petites couventines en voyage de fin de saison scolaire.



L’après midi sera consacrée au secteur Sud-ouest de la ville avec The fairmount Banff, springs Banff upper hot springs et les points ciblés sur le plan.


Sur le chemin du retour en rentrant au camping, tentons la chance et optons pour le détour de 20min!










Non seulement les mouflons étaient au rendez-vous, les lacs  de couleur émeraude tel le lac Louise, le lac Emeraude, le lac Minnewanka, sont un émerveillement. Le camping n’est pas en reste avec son décor et sa mascotte «les ours» qu’on nous prévient de ne pas attirer par la nonchalance de certains campeurs.




Cette fois ci nous serons aussi chanceux, nous y verrons que les traces à notre levée le lendemain en ouvrant la porte de la p’tite fugeuse 

samedi 24 mai 2014

34e Article : En sol canadien

17 mai
 La croisière terminée,  dernière étape du périple : la traversée du Canada pour le retour au  bercail.
Deux itinéraires s’offraient à nous pour rejoindre le parc national de Banff en Alberta soit en passant le long de la rivière  Fraser, soit la Vallée de l’Okanagan. Après avoir été initié aux vins de la Californie, de l’Orégon et ceux de Washington, il nous semblait élémentaire de poursuivre notre initiation œnologique avec les meilleurs vins canadiens, ceux de la région de l’Okanagan.
À la mi-mai, le printemps est déjà bien installé. La floraison des arbres fruitiers est spectaculaire tout au long de cette magnifique région agro-alimentaire.
 Depuis notre retour sur la terre ferme, certains membres de l’équipe commence à manifester le mal du pays, contrairement à cette p’tite fugueuse qui elle nous manifeste son regret du retour. Un p’tit caprice récurant, tel celui du Texas nous mobilise en cette fin de semaine du congé de la fête de la reine, nous sommes en BC ne l’oublions pas.
Le nom de Sicamous vous rappelle t-il quelque chose? Probablement pas! Deux jours nous le ferons découvrir et apprécier par la force des choses!










  Sicamous : Municipalité de 4000 habitants se situe au Nord du  Mara Lake et  à l’intersection des Salmon Arm et Anstey Arm. Destination très prisée des vacanciers  nautiques  et  reconnue comme capitale canadienne des « Houses Boat ».

Pour conclure le chapitre sur les vins, nous avons vu nos visites et nos dégustations réduites car il n'y a pas que les garagistes qui étaient en congé férié. L'espèce caprine comme vous pourrez le constater était au travail. 




vendredi 16 mai 2014

33e Article : La croisière s’amuse


 
 

Cap sur l’Alaska

 


Après 18 semaines en quatuor notre duo pilote et copilote décide  de prendre le large, abandonnant ainsi les autres membres de l’équipage. Nous ferons cavaliers seuls pour la prochaine semaine. Le bateau sera notre moyen de transport pour les prochains 1,815 miles nautiques (3,358 Km). Le capitaine du Zaandam sera à la barre  pour nous faire découvrir le plus grand état des États-unis, j’ai nommé l’Alaska. Rendez-vous à Vancouver pour l’embarquement. Nous partagerons ces doux moments avec  Thérèse et Denis nos Winter Texans.

 

L’Alaska fut découverte par un explorateur russe en 1732 :  Ivan Fedorov. L’architecture de certains édifices nous rappelle ce pan d’histoire. Nous serons en mesure de les apprécier lors de nos randonnées urbaines.

Voici comment elle devient la propriété des États-Unis d’Amérique et ainsi le 49e états en 1959.

 

Histoire :

De la Russie aux États-unis

 

L’achat de l’Alaska est l’acte par lequel l’Empire russe céda ses territoires nord-américains aux États-Unis en 1867 contre le paiement de sept millions de dollars. L’Empire russe était en difficulté financière et craignait de perdre le territoire de l’Alaska sans compensation dans un conflit futur, surtout avec le rival du moment, l’Empire britannique, qui possédait déjà le Canada voisin et dont la puissante Royal Navy pouvait facilement prendre le contrôle de côtes difficiles à défendre pour la Russie. L’empereur Alexandre II décida donc de vendre le territoire aux États-Unis et chargea son ambassadeur, le baron Edouard de Stoeckl d’ouvrir des négociations avec le secrétaire d’État William Seward, dont il était un proche, au début de mars 1867. Les américains étant plus proches des russes à cette époque, un marché a été conclu. C’est ainsi  que l’Alaska est devenue un état américain.

 


C’est par le Passage Intérieur que nous découvrirons ce décor majestueux : de vastes étendues désertiques, des glaciers singuliers, de magnifiques icebergs et ses villes riches en histoire partagée entre ses racines indiennes et son passé colonial. À tout seigneur tout honneur notre première escale sera Juneau sa capitale depuis 1906. Prochaine escale : Skagway petit village typique du Klondike Gold Rush. Situé au sud de Juneau, Tracy Arm Fjord est probablement le plus beau fjord d’Alaska. Les chutes d’eau dévalant les blocs granitiques, les eaux émeraude, quelle excitation de pouvoir observer ce magnifique joyau à l’état brut, cette somptuosité n’a pas d’égal. Le Sawyer Glacier se présente comme une vague bleuâtre suspendue dans le temps confère au lieu une atmosphère étrange. Sur le chemin du retour nous aurons droit à un ballet de baleines  en première partie du spectacle et en deuxième partie celui de marsouins.

                                                 Quelle splendeur !

 

 Avec un tel décor, facile d’expliquer la prolifération constante du nombre de croisiéristes qui a quintuplé depuis les 2 dernières décennies, dépassant le million de visiteurs par année.

 
Anecdote nostalgique :

 

La découverte d’une boutique vendant des produits ayant été confectionnés avec de la fibre de boeuf musqué m’a fait revive le temps d’un instant mes années 80. Durant quelques  années j’exploitais une boutique de fibres naturelles ou j’expérimentais l’utilisation de plusieurs fibres naturelles en l’occurrence celle de quiviut dont mon père m’avait mis en contact avec un groupe de scientifiques du  grand Nord Québécois qui se penchait sur cette espèce en voie d’extinction. Ici, j’y ai trouvé un organisme à but non lucratif voué au développement et à la domestication des  bœufs musqués dont  le but est de fournir un revenu substantiel supplémentaire aux aborigènes d'Alaska. Les touristes ont l'occasion de photographier des animaux dont les origines remontent à l'air glaciaire, d'interagir avec eux et de visiter des expositions éducatives. Le quviut, la douce laine qui sert de doublure au pelage du bœuf musqué, est récolté une fois par an à Musk Ox Farm et livré à la coopérative de tricotage d'un aborigène d'Alaska, on l’y fabrique des vêtements et autres articles disponibles à l'achat partout dans l'état, cette fibre est considérée comme la fibre la plus luxueuse au monde.

La beauté de ce coin de pays m’a fait léviter rien de moins, je partage avec vous ces quelques photos qui ne rende pas justice au paysage!


 





 





jeudi 1 mai 2014

32e Article: Des Tulipes à la Mer


 

 

Nous sommes rendu à notre dernière étape avant de franchir la frontière canadienne, nous terminerons notre tournée états-unienne avec la magnifique Skagit Valley.

Une fois installé à Mount Vernon pour la semaine, nous irons à la découverte de la route des tulipes. Car béni des dieux nous vivrons le festival des tulipes qui est à sa 31e édition. Ici le printemps se déploie comme un arc en ciel dans cette vallée. Plus de 600 acres de culture. Les premiers bulbes ont été plantés il y a plus d’un siècle. Depuis, la vallée a pris des allures de petite Hollande. Son climat maritime semblable à celui des Pays-Bas favorise l’éclosion des fleurs et sans aucun doute  l’affabilité de ces gens.

 
 



 
                                        Quelle splendeur! On en redemande !

 
Consacrerons  le reste de la semaine avec ce temps magnifique à explorer les différentes îles des alentours.  L’île de Fidalgo et sa ville principale Anacortes, ou ses pans d’histoires sont relatés par les nombreuses murales exposées tout le long des bâtiments de la ville. Oak Harbor sur l’île de Whidbey avec ses points de vue grandioses sur la deception Pass et le Sound Pudget. Nous  terminerons avec La Conner le plus beau petit village de l’état de Washington comme le décrit la littérature touristique sans exagération.
 
 
 


                                                                       
 

 
                                                                
 


                                                                     
 
 
                                       Prochain article: La croisière en Alaska
 
 

lundi 28 avril 2014

31e Article Quatre mois de cavale ...


Quatre mois de cavale nous amènent à Seattle, où le parapluie n’est pas une option mais bien une obligation. Seattle est la plus grande ville de l'État de Washington. Elle se trouve sur une étroite bande de terre  entre les eaux salées de Puget Sound et des eaux douces du  lac Washington. Son décor est composé par plus de 150 ponts. Au-delà des eaux, Seattle est entourée de 2 chaînes de montagnes : les Cascades à l’est et à l’ouest ont y retrouve les montagnes olympiques. La ville est construite sur sept collines adjacentes, tiens tiens un point commun avec Rome,It. 



                                                     
 
 

Après la recherche d’un stationnement, podomètre à la taille, la brume s’étant dissipée nous optons pour la série de photos aérienne de la ville. Premier arrêt sera à la Columbia Tower au Sky View Observatory (73e étage), endroit le plus haut de la ville. La vue est magnifique en temps clair on peut y voir le Mount Rainier de l’autre côté de la baie. Bonne façon pour se mémoriser le plan d’une ville. Revenons sur le plancher des vaches et poursuivons vers le premier gratte-ciel de la ville la Smith Tower (43e étage), bel édifice art déco situé dans le plus vieux secteur de la ville (Pioneer Square). On a su préserver le poste du Valet d’ascenseur de cette époque qui a bien voulu nous y conduire. Rien n’a changé depuis ce temps, le cachet a très bien été conservé.
 

   

Cela nous a mis dans l’atmosphère pour découvrir l’histoire de la ville. Rien de mieux que de se rendre au Klondike National Park. C’est la ruée vers l’or dans le Yukon où la ville exploite sa proximité avec le Klondike pour prendre de l’expansion. Le lien devient si fort que l’Alaska a été longtemps considéré comme propriété personnelle de Seattle.



Comme vous serez en mesure de constater nous valons notre pesant d’or!

 Venu l’heure du dîner, nous nous dirigerons vers Pike place Market. Cet endroit est un incontournable. Le lieu existe depuis 1907. C’est ici en 1971 que le premier café Starbucks a ouvert ses portes et depuis il en existe plus de 20,000 établissements répartis dans plus de 50 pays. Les poissonniers frayent avec les fleuristes, les boulangers jouent de la baguette pour le bonheur des passants. Ici pas de répits, même pour Rachel la truie, mascotte du marché depuis 1986. Cette tirelire cumule plus de 8000$ /an, somme remise à des services sociaux de la ville.




Après toute cette effervescence et  l'heure du dîner terminée, reprenons notre circuit direction Seattle Center pour voir l’autre emblème de Seattle : La Space Needle. Construite pour l’exposition universelle de 1962, cette tour d’observation dominait la ville avec ses 184 m. Sa structure pouvant résister à des vents de (322km/h) et à un tremblement de terre de magnitude 9,1. Elle partage le site avec des bâtiments psychédéliques, à mon avis d’un goût douteux, dont le EMP (expérience Music Project) où l’on fait revivre la légende de Jimi Hendrix natif de Seattle et retour aux années 90 avec le groupe Nirvana, pour le grand bonheur des nostalgiques.




Nous continuerons notre ballade à l’Olympic Sculture Park pour y admirer les œuvres urbaines des artistes reconnus. La ballade prendra fin sur le Water  Front Park avec une vue magnifique sur le Puget Sound.

 


                                                      


Ce qui totalise 20079 pas au podomètre. C’est notre kinésiologue qui va être content.


Journée plus relaxe pour demain : visite prévue de l’usine Boeing au Nord de Seattle, Everett. Cette compagnie est le plus gros employeur de toute la région. Dont la devise est :


                                           If it’s not Boeing, I’m not going.