lundi 17 février 2014

Rédaction le 17 février 2014



À la découverte de LaFayette et de  Bâton Rouge


Lafayette ville universitaire est  bordé par  la rivière Vermilion. L'ensemble urbain que constituent Lafayette et sa banlieue compte près de 260 000 habitants. On y circule très facilement. Cette ville a la réputation d’attirer les meilleurs danseurs de l’Amérique. Ici aussi la musique est présente tout comme le français.

Fondée par Jean Mouton, acadien d’origine française, le nom de ses  rues, des commerces ainsi que certaines de ses institutions sont à connotation française. Ont nous accueille en français, mais quel accent.

Ici la bonhomie y est  très présente.

 On nous dirige comme première visite, au centre ville, vers l’ Église St Jean l’évangéliste, de confessionnalité catholique. Comme gardien de l’église, rien de moins que le patriarche des Chênes. En effet la Louisiane a instauré une association des chênes, qui recense les plus vieux chênes de tout son territoire. Le plus vieux chêne recensé date de plus de 500 ans. L’eau bénite de l’église y est sans doute un excellent  hydratant pour son système radiculaire.



Nous terminerons notre séjour Louisianais par la visite de sa Capitale, Bâton Rouge. Nous sommes parti  Jocelyn et moi en compagnie de Murano pour si rendre.


Après 99 kilomètres Nord-Est, nous arrivons à destination. La ville semble très très calme. Pour ne pas dire encore endormie.

 Nous nous dirigeons vers le quartier BeauRegard.Ce quartier  est peu connu du circuit touristique. À la différence du célèbre « Vieux Carré » de La Nouvelle-Orléans. Pourtant, il s’agit d’un exemple rare d’urbanisme français aux États-unis. Nous déambulons le long de ses rues étroites et ombragées, une vaste palette de couleurs et de styles architecturaux se succède. Comme en fait fois le Old State Capitol, un étrange bâtiment en forme de château médiéval avec tourelles et créneaux qui fût construit en 1849 et abrita le gouvernement de Louisiane de 1850 à 1932.

 

Le quartier Beauregard reflète l’histoire particulière de cette capitale qui a vu flotter dans son ciel pas moins de sept drapeaux nationaux… sans oublier le célèbre « bâton rouge » indien qui a donné son nom à la ville.

Poursuivons vers le Nord de la ville pour visiter le State Capitol actuel, de style Art-Déco, le plus haut capitol de tous les États-unis. Il fût construit en 1931 sur ordre de Huey P. Long, gouverneur très controversé de la Louisiane. Il fut d'ailleurs assassiné en 1935, à l'intérieur du Capitole. Une statue lui est dédiée dans les jardins situés en face. Le capitole a souvent servi de décor pour des films Hollywoodiens. Une fois passé le contrôle, prenons l’ascenseur pour accéder au 27ème étage et profiter d'une vue imprenable sur le Mississippi et la raffinerie... que du bonheur !
          

Côté Ouest : le port de Bâton Rouge, le Mississipi et le golfe du Mexique.


Nous terminerons notre soirée en ville en participant à un traditionnel défilé du Mardi Gras : (Krewe of Jupiter & Juno).

Origine de la Fête :

Le mardi gras est une période festive qui marque la fin de la semaine des 7 jours gras autrefois appelés jours charnels. Cette période, pendant laquelle on festoie, précède le mercredi des Cendres marquant le Carême et fini en apothéose par le mardi gras. L’esprit de jeûne et d’abstinence qui s’annonce est momentanément mis entre parenthèses : Place au Carnaval!



Le romantisme du st valentin n’opérera plus une fois rendu aux frontières du Texas. La p’tite Fugueuse nous fera regretter de l’avoir abandonnée pour la soirée du Mardi Gras et ainsi la priver d’une soirée haute en couleurs.Le sac de babioles accumulées durant la soirée n'a pas suffit.

                                                                  

Notre intuition nous ayant guidé pour faire un arrêt au centre d’information touristique à l’entrée de l’état  du Texas. La p’tite fugueuse se manifesta par un parfum non pas de  Magnolia mais bien d’odeur de pneu chauffé  et de grincement de dents : le mouvement à bille d’une des 4 roues ne roulait plus et vive le slogan de la Louisiane :

 

                              Laissons les bons temps rouler (Let the good times roll!)

……… plus rien ne roulait pour nous!



Ce fût, croyez le ou non,  notre premier contact avec les Texans :

                                               Tout un accent !

Très sympathiques à notre cause, nous l’avons échappée belle : après la visite au garage une nuit à l’Hôtel.








1 commentaire:

  1. Tout se répare...bonne chance et au plaisir de te lire bientôt !
    gertrude

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