mercredi 19 mars 2014

20e Article : J’ai marché sur la lune….ou je me plais d’y croire!


 
 

Nous avons emprunté la route mythique 66 pour se rendre à la Petrified Forest National Park où je me suis senti emporté dans un décor tout à fait singulier.

 
Situons d’abord cette Route 66 (US Route 66) route américaine qui joignait Chicago en Illinois  à Santa Monica près de Los Angeles en Californie entre les années 1926 et 1985.
 

Elle a gagné ses lettres de noblesse grâce notamment à Bob Dylan, qui lui a consacré une chanson. Pendant la Grande Dépression des années 1930, c'est par la Route 66 que les fermiers à la recherche d'un emploi migrèrent vers la Californie. Des centaines de motels, de cafés, de stations d’essence s'établissent le long de la route. Elle fut la première route trans-continentale à être asphaltée  en Amérique. Connu sous d’autres appellations : The Mother Road ou Main Street USA ou encore aujourd’hui « Historic Route 66 ».

Nous voici arrivés au Parc National de  la forêt pétrifiée jumelé au désert Peint (Peinted Desert)  contraste entre ces deux sites.


                                                                    
Au Sud, la forêt pétrifiée  est la plus grande concentration de bois pétrifié au monde.Ce site est remarquable pour sa concentration de troncs d'arbre fossilisés de la famille des conifères, dont ils remontent à plus de 225 millions d’années. Les eaux riches en silice ont lentement imbibé les troncs de cette grande plaine. La silice a éventuellement cristallisé, transformant les troncs en de la pierre multicolore.
 
 
 
 
 
                                                                        Des millions d’années d’érosions ont créé les magnifiques mesas de la région et comme complément, nous pouvons admirer au NewsPaper Rock des rochers creusés de pétroglyphes amérindiens. Quel témoignage!

 

 Au Nord du parc un décor très différent s’offre à nous, tout en nuance en fait, dans une  palette de couleur camaïeu sur fond écume de mer. Ses bandes de couleurs chatoyantes témoignent du passé géologique du lieu et donnent l'impression que les différentes couches de couleurs sur les roches érodées ont été peintes par la main de l’homme.

  

Coup de cœur assuré pour ce kaléidoscope gigantesque naturel

 

En revenant à Flagstaff  nous avons poursuivi notre visite spatiale en gardant la tête dans les étoiles à l’ Observatoire Lowell, fondé en 1894. En effet Flagstaff bénéficie du statut de première ville de l’association « Ciel Noir » et maintient une réglementation qui limite les nuisances lumineuses qui pourraient être occasionnées à ce magnifique panorama nocturne.

 

Après cette journée forte en émotions nous sommes tombés rapidement dans les bras de Morphée.

 

 

 

 


 

 

 

 


 

2 commentaires:

  1. coucou, le temps manque un peu... mais nous vous suivons régulièrement. Vous avez l'air de vivre un magnifique voyage. Merci de partager tout cela avec nous.
    A part ça ,si jamais, j'ai des soucis pour lire tes messages.
    Gros bisous a vous 2 (enfin au deux autres je leur tape simplement dans le dos (enfin sur la carrosserie))

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  2. Je comprends aisément pourquoi vous avez l'impression de marcher sur la lune... j'ignorais que de tels paysages existent sur terre.... mais en te lisant j'ai l'impression que c'est le même genre de phénomène chimique qu'à Pamukkale en Turquie où une réaction chimique entre l'eau chargée de sels minéraux et le gaz carbonique forme des couches blanches sur la pierre au fil du temps.

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